Le port d’un torero, la fougue d’un Alonso, le sourire d’un play-boy : Ricardo Bofill, mort vendredi à 82 ans des suites du Covid, était bien plus qu’un architecte. C’était une légende. Provocateur, outrancier, jouant à merveille l’artiste et l’homme d’affaires, il avait séduit la planète avant de se faire brocarder pour son classicisme outrancier. Fils d’un père espagnol et d’une mère juive de Venise, il débute ses études à Barcelone avant d’être chassé de l’École d’architecture pour activités antifranquistes.
Walden 7, coup de maître
C’est à Genève qu’il obtient son diplôme. De retour dans son pays natal, il frappe un double…