« S’il y a un élément qui peut se déduire de la sélection de cette année, cela concerne la présence importante de la peinture », affirme Claude Bonnin, président de l’ADIAF, l’association des collectionneurs français qui organise le prix Marcel Duchamp. Face aux bouleversements que connaissent actuellement les prix d’art contemporain - depuis les trois dernières éditions, le prix Turner en Grande-Bretagne a pris un tournant collectif qui délaisse la mise en concurrence entre artistes et galeries - Claude Bonnin évoque les changements en cours : « Un prix doit s’adapter. Nous avons augmenté notre contribution à la bourse attribuée aux artistes nommés en binôme avec leurs galeries (10 000 euros). Nous avons mis en place un partenariat avec la Villa Albertine à New York pour une résidence de l’artiste ayant obtenu le prix, avec l’objectif d’une internationalisation de la scène française. Et nous avons mis en place une bourse Emergence avec le soutien de Catawiki pour deux artistes et un critique/curateur de la toute jeune génération (4 500 euros). Le comité de sélection de 11 membres a pu, malgré la situation sanitaire, faire une cinquantaine de visites d’atelier, en s’y déplaçant ou virtuellement, pour établir cette sélection. »
Giulia Andreani, l’histoire des femmes au travail
Née en 1985 à Venise, où elle a obtenu son diplôme à l'académie des Beaux-Arts, Giulia Andreani vit à…