Le Quotidien de l'Art

Dérives et vertus du marché de l'art globalisé

Dérives et vertus du marché de l'art globalisé
Table ronde intitulée "Acheteurs asiatiques : le nouvel eldorado ?" modérée par Georgina Adam en compagnie de Hadrien de Montferrand, fondateur et directeur de la Galerie HdM et Clara Rivollet, spécialiste internationale du 20e siècle et de l'art contemporain chez Philipps.
© Photo Romain Thiriot/Eclictic.net.

Organisée par le Quotidien de l’Art, la troisième édition de la conférence sur le marché de l’art a réuni plus de 350 acteurs du secteur le 16 novembre dernier au Centre Pompidou. Cinq tables rondes, des keynotes et un start-up village destinés aux professionnels du monde de l’art permettaient de comprendre et d'anticiper les transformations du marché. Retour sur les temps forts de cette journée d’échanges et de rencontres.

Les discussions ayant clôturé The Art Market Day marquent aussi le point final de notre série de comptes-rendus, publiés en trois volets dans le Quotidien de l'Art. Du pouvoir d'achat des collectionneurs asiatiques aux problèmes écologiques posés par les foires, en passant par l'essor et les risques de spéculation au sein du marché de l'art africain, la globalisation était au cœur des questionnements abordés durant l'après-midi. Comment faire face aux dérives d'un marché de plus en plus international et interconnecté ? Quels en sont les atouts et comment les exploiter correctement ? Modérée par Georgina Adam, la première discussion de l’après-midi s'est interrogée sur les caractéristiques du marché de l'art asiatique et sa nouvelle génération de collectionneurs, avec l’expertise d’Hadrien de Montferrand, fondateur et directeur de la galerie HdM (présente à Pékin, Hangzhou et Londres) et Clara Rivollet, spécialiste internationale du XXe siècle et de l'art contemporain chez Philipps, qui a par le passé organisé plusieurs expositions sur le lien entre les artistes asiatiques et l’avant-garde occidentale. La seconde table ronde, animée par Éléonore Théry (journaliste au QDA), s'est penchée sur la question de la réduction de l'impact écologique du marché de l'art. Alice Audouin, présidente fondatrice d'Art of Change 21, Marion Papillon, galeriste et présidente du Comité professionnel des galeries d'art, Guillaume Piens, directeur d'Art Paris, et Tom Woolston, directeur des opérations à Christie's, ont présenté les enjeux de durabilité de leur secteur et les solutions envisageables. La dernière table ronde de la journée s'est consacrée à décrypter la construction du marché de l'art contemporain africain, en s’appuyant sur le rôle des galeries, des ventes aux enchères, des collectionneurs et des institutions. Elle rassemblait autour d’Armelle Malvoisin (journaliste au QDA et à Beaux Arts Magazine), Armelle Dakouo, directrice artistique de la foire AKAA (Also Known As Africa) et commissaire d’expositions, Carole Onambélé Kvasnevski, galeriste d’art, commissaire d’exposition indépendante et responsable éditoriale de la revue d’art Afrikadaa, Alicia Knock, conservatrice au service Création contemporaine et Prospective au musée national d’Art moderne – Centre Pompidou, et Christophe Person, qui a pour mission chez Artcurial de développer les ventes d’art africain contemporain à Paris et à Marrakech.

Acheteurs asiatiques : le nouvel eldorado ?

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