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Le street art s'invite au musée

Le street art s'invite au musée

Vêtu d'une chemise assortie à sa fresque murale, le graffeur français Fuzi fêtait, le 2 décembre, l'inauguration de son exposition « Defaced » au Museum of Graffiti (Miami). Actif à la fin des années 1980 dans les rames du métro parisien et installé à Los Angeles depuis 2016, le street artist porte aujourd'hui plusieurs casquettes : celle de directeur artistique, de tatoueur (auprès d'une prestigieuse clientèle, qui inclut Scarlett Johansson ou le musicien Diplo) et de propriétaire de sa propre marque de lifestyle, IPBF (Ignorant People By Fuzi). Inspirées du graffiti low-brow à New York dans les années 1970, ses compositions saturées et dynamiques abordent des thématiques telles que les humains contre les animaux, les vandales contre la police, ou, dans cette création immersive spécialement imaginée pour le musée, l'activité criminelle et la vie nocturne de Miami. Le street artist a en outre investi l'un des murs du quartier de Wynwood, ancien réseau d'entrepôts devenu à partir des années 2000 une véritable Mecque du street art où se côtoient les créations de graffeurs du monde entier, tels que Neuzz ou Swoon.

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