Julio Le Parc dispose en ce début 2013 d'une riche actualité. Outre l'exposition que lui consacre le Palais de Tokyo, à Paris, l'artiste argentin (né en 1928) est à l'honneur ces jours-ci dans trois galeries parisiennes : Denise René dans le Marais, Bugada & Cargnel dans le XIXe arrondissement et Lélia Mordoch à Saint-Germain-des-Prés. Cette dernière présente autour de trente oeuvres souvent de grand format, issues des séries Alchimies, Modulations - dont un triptyque majeur de quatre mètres de long - et Torsions pour les sculptures, toutes exécutées dans les années 1980 et 2000. « Je suis ravie de cette réhabilitation », confie Lélia Mordoch, qui avait consacré à l'artiste son stand sur Art Paris en 2009, et avait suscité la désapprobation de ses pairs quand elle avait commencé à exposer les artistes cinétiques voici une dizaine d'années. Et de poursuivre : « S'il est largement reconnu dans le monde, surtout aux états-Unis et en Amérique du Sud, en France, il a souffert de s'être fâché avec Denise René quand elle…