Profitant de l'agitation collective autour de l'art optique, le Centre Pompidou se cale sur l'exposition Julio Le Parc pour ouvrir deux salles dédiées à la dation Jesús Rafael Soto (1923-2005), qui, en 2011, a permis au musée national d'art moderne de s'enrichir de vingt pièces de l'artiste vénézuélien, connu pour ses pénétrables. Jusqu'alors, Beaubourg n'en possédait que quatre. Pourquoi si peu, alors que le premier directeur du Centre Pompidou, Pontus Hulten, était l'un de ses amis et commissaire de l'exposition « Le Mouvement » en 1955 à la galerie Denise René [à Paris] ? « Dans les années 1970, le cinétisme était assimilé au gadget. On le critiquait aussi du point de vue politique, en disant qu'il…