C'est une vente qui soulève bien des questions. Le 23 février prochain, une maison de ventes aux enchères de Miami (états-Unis), Fine Art Auctions Miami, doit proposer une oeuvre du Britannique Banksy, le plus prisé des street artists. Problème : ici, le pochoir, représentant un enfant en train de coudre des drapeaux anglais, satire de la dérive mercantile du récent Jubilé de la reine, provient de la façade d'un magasin de Londres, d'où il avait disparu. L'oeuvre est estimée l'équivalent de 375 000 à 525 000 euros. La maison de ventes affirme agir en toute légalité et réserver ses informations aux acheteurs potentiels. Mais peut-on librement récupérer une oeuvre d'art urbain et la mettre sur le marché ? Banksy, lui, s'est officiellement offusqué par le passé de la mise aux enchères d'oeuvres de street art. Selon le Huffington Post, la galerie qui a choisi de le mettre en vente affirme agir au nom « d'un collectionneur bien connu ».