Pour cette FIAC de reprise, avez-vous préparé une édition prudente, attentiste ?
Non, pas du tout. Nous ne l’avons pas conçue dans un esprit de reprise, mais avec la même ambition, la même excitation que d’habitude, en pensant à un événement ample et généreux. Nous avons des galeries de 25 pays, soit à peine moins qu’en 2019 (29 pays). Avec notre section OVR, qui dure un jour de plus (jusqu’à lundi 25 octobre), je peux même dire que c’est la plus grande FIAC jamais organisée puisqu’elle compte 224 exposants. Et c’est peut-être la FIAC marquée par la plus grande diversité avec notamment une forte représentation africaine, la présence de l’art brut, d'artistes qui questionnent le genre, etc. C’est particulièrement visible aux Tuileries où nous avons un très beau programme hors les murs avec 24 artistes, européens ou venus de beaucoup plus loin, du Liban, de Côte d’Ivoire, du Togo, du Mozambique…
Comment se présente la participation internationale ?
Certains pays n’ont pas pu venir du tout. C’est le cas de la Chine, qui avait 3 galeries en 2019. Mais nous avons par exemple 20 galeries…