Les déambulations de Josh Smith dans les rues désertes de New York, pendant le confinement de 2020, ont inspiré ce polyptyque de six panneaux aux accents expressionnistes. Connu pour sa série de toiles représentant son propre nom (il s’est ensuite tourné vers la peinture monochrome, l’abstraction gestuelle et des séries centrées sur différentes images : feuilles, poissons, squelettes...), l'artiste s'empare ici du paysage urbain, qu'il montre vidé de ses passants et du va-et-vient incessant de ses voitures. Loin d'avoir perdu son âme, la Grande Pomme lui est apparue à cette période moins hostile : « L’air était si propre. Sans véhicules ni personnes, je pouvais regarder et voir où j’étais. C’était doux et ce n’était pas menaçant. Les couleurs, les coins, la relation entre les choses, se révélaient à moi clairement ». Une inquiétante étrangeté se dégage toutefois des édifices bancals, la lueur orangeâtre émanant des fenêtres, le ciel trouble et violacé. Comme si le danger de la maladie pesait encore sur la ville, malgré son apparente sérénité...
1976 Born in Okinawa, Japan
2017 David Zwirner announces the representation of Josh Smith
2000s Works on a a series of canvases depicting his own name
2004 Solo exhibition at the SculptureCenter, Long Island City
2008 Solo Exhibition at the mumok, Vienna
2015 Solo exhibition at Macro, Rome