Entre la panique initiale de mars 2020, qui a tout arrêté, et la reprise progressive que l’on observe actuellement, les 15 derniers mois ont eu, indéniablement, des conséquences profondes sur le marché de l'art. Selon le rapport du Conseil des ventes volontaires, publié à la mi-juin, le marché international des ventes aux enchères a connu une baisse de 19,6 %. Ce chiffre rejoint celui du rapport UBS/Art Basel, qui estime le recul de l’ensemble du marché à 22 %, en y incluant les ventes en galerie. Des résultats finalement pas si catastrophiques, si l'on considère que le monde entier était plus ou moins confiné. Mais si le marché se redresse lentement, la pandémie aura sans doute des effets à long terme, notamment sur le marché secondaire.
De nouveaux acteurs – souvent puissants – se lancent sur le marché en francs-tireurs, adoptant de nouvelles façons de travailler, notamment en exploitant les nouvelles technologies. Avant la pandémie, le marché était essentiellement géré par des intermédiaires traditionnels – maisons de vente aux enchères, galeries et comités de sélection des foires d'art, ainsi que quelques influents conservateurs de musée. Pour trouver…