Elle a été l’une des grandes conservatrices du dernier demi-siècle, l’une des plus iconoclastes, et a pris sa retraite (le 1er avril, ce qui ne s’invente pas…) avec une exposition consacrée à la bande dessinée. « Dans les années 70, on m’avait fait remarquer que je devais faire des acquisitions sérieuses. Je suis très contente d’avoir acheté des choses pas sérieuses ! », annonçait Marie-Claude Beaud lors de l’inauguration. De fait, les feuilles choisies à l’époque pour le musée de Grenoble – avec l’appui du maire Hubert Dubedout et du directeur Maurice Besset, l’un de ses mentors – ont aujourd’hui une valeur que personne ne pouvait…