Suite, notamment, à une tribune publiée le 19 juin dans Libération par un groupe d'historiens, écrivains et photographes réclamant son retrait de la présidence des Rencontres d'Arles, Hubert Védrine a annoncé qu'il n'assisterait pas à leur inauguration, le 4 juillet. L'ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac est au cœur des récentes affirmations sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsis au Rwanda (1990-1994), auquel il aurait pris une part active en tant que secrétaire général de l'Elysée sous François Mitterrand. Dans Libération également, l'homme politique se défend d'avoir « joué aucun rôle particulier dans la détermination et la mise en œuvre de cette politique » et demande à ce que « le travail historique se poursuive ».