« Il y a longtemps qu'on n'avait pas vu un marché aussi fort et une telle énergie dans une vente impressionniste et moderne », déclarait mercredi soir chez Christie's à Londres le galeriste new-yorkais Christophe Van de Weghe en quittant la salle. Venu tenter sa chance sur deux Picasso et l'un des neuf Magritte - tous vendus -, il est reparti bredouille comme la majorité des ses confrères, dépassés par l'avalanche d'enchères privées. Les expositions et conférences organisées avant la vente aux états-Unis, à New York puis à Miami, mais aussi à Hongkong et à Tokyo ont drainé des acheteurs de 19 pays différents, d'Amérique latine au Japon, en passant par la…