Le 20 mars dernier, la traditionnelle semaine du dessin commençait en fanfare. Chez Actéon, le marteau tombait à 1,5 million d’euros (1,9 million avec les frais), pour une académie du Bernin à la sanguine, dotée d’une estimation très prudente de 30 à 50 000 euros – une conséquence de sa rareté : des huit encore existantes, sept sont dans des musées. Mais ces quelques jours, qui d’habitude sont un temps fort du calendrier du marché parisien et peuvent voir passer en vente des milliers de feuilles, n’avaient pas leur allure habituelle. Forcément, l’absence des deux salons du dessin a rebattu les cartes et explique que le programmé ait été considérablement allégé. Si les conditions sanitaires le permettent, le salon du dessin et Drawing Now auront lieu la deuxième semaine de juin. Quelques maisons de ventes ont fait le choix d’ajuster leur calendrier en fonction. C’est le cas, à Drouot, d’Ader et Millon, qui ont d’ores et déjà planifié des vacations…
Des ventes de dessin en ordre dispersé
L’absence du salon du dessin et de Drawing Now a bousculé le calendrier des nombreuses ventes traditionnellement organisées en parallèle des foires. Le dessin ancien a obtenu quelques beaux prix, mais les feuilles modernes étaient quasiment aux abonnés absents.