Deux villas aux portes de la ville Éternelle, onze immeubles, deux agences immobilières, deux commerces, treize voitures et... une flopée d'œuvres d'art. Soixante-neuf exactement, dont la valeur a été estimée à plusieurs millions d'euros, d'après les journaux italiens. Définitivement confisquée le 20 novembre 2020 par la Brigade financière de Rome dans le cadre de l'enquête judiciaire « Mafia capitale », la partie artistique de ce butin appartenait à Massimo Carminati, 62 ans, condamné à quatorze ans de prison pour association de malfaiteurs, trafic d'influence illicite et corruption. Ce criminel aux accointances néo-fascistes, aimant se faire appeler « le dernier roi de Rome », avait amassé dans sa villa de Sacrofano (province de Rome) une véritable pinacothèque d'art moderne et contemporain : sept collages de Mimmo Rotella, une toile de Giacomo Balla, une sérigraphie de Miró, neuf sculptures de Pietro Consagra, un vase signé Mario Schifano, huit sculptures en bois de l'artiste russo-américaine Louise Nevelson...
« Les raisons poussant un criminel à…