Le Quotidien de l'Art

Expositions

Le fonds photographique Roger-Viollet se transforme

Le fonds photographique Roger-Viollet se transforme
Vue des espaces de la galerie Roger-Viollet.
Photo Marion Bellal.

À la suite d'un appel d'offres de la Ville de Paris en 2019, remporté par la société NDLR/Groupe Photononstop, le fonds photographique Roger-Viollet devient une galerie, ouverte le 11 décembre. Depuis 1985, la ville était propriétaire de l'espace situé au 6, rue de Seine. Le fonds a été constitué par Hélène Roger-Viollet (1901-1985) et son époux, Jean Fischer, en achetant ou récupérant des fonds photographiques ayant alors peu de valeur. Les collections historiques ont été complétées depuis plus de quinze ans par des partenariats avec des agences d'archives mondiales, des fonds de photographes indépendants et le fonds du quotidien France-Soir. Perturbée par l'épidémie de Covid-19, la galerie ouvre ses portes avec une exposition sur les icônes de l'agence, puis proposera son exposition inaugurale consacrée aux photographies de voyage d'Hélène Roger-Viollet prises dans les années 1950-1960 (du 11 février au 6 mars 2021). En parallèle des expositions, les chercheurs ont toujours accès au fonds de plus de six millions de documents, datant pour certains du début de la photographie. Les prochaines expositions pourront être thématiques ou à nouveau monographiques – l'une sera consacrée au médiéviste Gaston Paris, en même temps que l'évènement organisé au Centre Pompidou. Si les tirages entreposés dans les boîtes vert foncé qui recouvrent les murs ne sont pas à vendre, les reproductions oscillent entre 130 et 300 euros. La galerie participe en ce moment à Photodays, puis prendra part à Photo Saint-Germain. 

Vue des espaces de la galerie Roger-Viollet.
Vue des espaces de la galerie Roger-Viollet.
Photo Marion Bellal.

Article issu de l'édition N°2074