Mardi 15 décembre, Christie’s a dévoilé son bilan pour la France, affichant un total d’adjudication de 221,3 millions d’euros, soit une baisse de 13,5 % par rapport à l’an dernier (chiffres hors TVA, comprenant les ventes privées et after sales). Il faut saluer la performance en cette difficile année de Covid-19 – ce fléchissement étant d’autant plus minime que, l’an dernier, la maison avait adjugé une toile de Nicolas de Staël à 20 millions d’euros. Sans surprise, la société a mis un coup d’accélérateur sur ses ventes en ligne, qui représentent aujourd’hui un tiers de ses 44 vacations (évidemment moins en valeur). Autres indicateurs au vert : 25 % de nouveaux acheteurs, du jamais vu (contre 22 % l’an dernier), 26 œuvres millionnaires (contre 20 l’an passé) et une forte hausse des ventes privées. Parmi les succès de l’année, la collection d’œuvres monumentales de Paul Haim, qui a atteint 20,6 millions d’euros – le flop concernant la vente en partenariat avec la Biennale des antiquaires. « Notre principal défi était du côté de l’offre », commentait Guillaume Cerutti, PDG, « beaucoup de clients ont décidé de différer leurs ventes, mais la demande a été forte tout au long de l’année ». Au niveau mondial, la maison est beaucoup plus impactée par le Covid, accusant une baisse de l’ordre de 25 %.
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