Le Centre national des arts plastiques, déjà en première ligne lors du modeste plan de relance gouvernemental attribué à la culture lors de la première vague de l’épidémie (avec 1,2 million d’euros initiaux, ensuite abondé par des fonds provenant d’autres institutions comme l’ADAGP ou l’Académie des beaux-arts), a vu ses moyens renforcés pour 2021. Sur les 3,8 millions additionnels récemment annoncés, 2 millions seront consacrés au soutien des galeries par 3 dispositifs différents : la participation aux charges fixes (avec des aides forfaitaires de 4500, 7500 et 10 000 euros) ; l’aide à la production et le soutien à l’international (pour prendre en compte le développement des foires numériques, le plancher d’aide est abaissé à 1500 euros et monte jusqu’à 12 000 euros). Toutes ces mesures en direction des galeries seront étudiées par une seule commission, qui se réunira trois fois par an. La prochaine session se tiendra le 9 février (dépôt des demandes jusqu’au 14 décembre). « Il s’agit de tout faire pour sauvegarder un écosystème où chaque acteur a sa place, explique Béatrice Salmon, la directrice du CNAP. Notamment les galeries qui diffusent les œuvres des artistes mais qui sont aussi des employeurs : la rupture d’un maillon de la chaîne entraîne des effets collatéraux. »
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