Le Quotidien de l'Art

Les ventes privées dopées par la crise

Les ventes privées dopées par la crise
Alberto Giacometti, "Grande Femme I", 1960, bronze, h. 268 cm édition 2/6.
Sotheby’s.

Depuis que l’épidémie de coronavirus sévit, les ventes privées bondissent chez les auctionneers. Avec une spécificité : mises en avant sur les plateformes digitales, bon nombre de ces transactions perdent en partie leur aspect confidentiel. 

Monumentale : l’œuvre phare vendue cette saison l’était autant par sa taille – plus de 2 mètres 70 – que par son importance dans l’histoire de l’art, et par conséquent, son prix. Grande Femme I (1960) d’Alberto Giacometti était mise en vente le 21 octobre par l’investisseur américain Ronald Perelman chez Sotheby’s. Mais elle n’est pourtant pas passée sous le marteau : la maison avait mis en place un système original d’offres secrètes, à lui faire parvenir sous une semaine, au-delà de 90 millions de dollars. La sculpture a bien trouvé preneur mais la somme exacte déboursée n’est pas connue. Avant la vente, Amy Cappellazzo, directrice de la division Beaux-Arts de Sotheby’s, mettait en avant le fait que ce procédé « combine les avantages d’une vente privée et d’une enchère », pour une « vente sur mesure ». Ce dispositif permet en effet de donner une importante visibilité à l’œuvre, d’effectuer la transaction rapidement, et de façon…

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Article issu de l'édition N°2052