Monumentale : l’œuvre phare vendue cette saison l’était autant par sa taille – plus de 2 mètres 70 – que par son importance dans l’histoire de l’art, et par conséquent, son prix. Grande Femme I (1960) d’Alberto Giacometti était mise en vente le 21 octobre par l’investisseur américain Ronald Perelman chez Sotheby’s. Mais elle n’est pourtant pas passée sous le marteau : la maison avait mis en place un système original d’offres secrètes, à lui faire parvenir sous une semaine, au-delà de 90 millions de dollars. La sculpture a bien trouvé preneur mais la somme exacte déboursée n’est pas connue. Avant la vente, Amy Cappellazzo, directrice de la division Beaux-Arts de Sotheby’s, mettait en avant le fait que ce procédé « combine les avantages d’une vente privée et d’une enchère », pour une « vente sur mesure ». Ce dispositif permet en effet de donner une importante visibilité à l’œuvre, d’effectuer la transaction rapidement, et de façon…
Les ventes privées dopées par la crise

Sotheby’s.
Depuis que l’épidémie de coronavirus sévit, les ventes privées bondissent chez les auctionneers. Avec une spécificité : mises en avant sur les plateformes digitales, bon nombre de ces transactions perdent en partie leur aspect confidentiel.