À l'occasion des 10 ans de l'Institut national de recherche en archéologie préventive (Inrap), Jean-Paul Jacob, son président, analyse les enjeux de l'action de cet institut lancé en 2002.
S. H. Moins de 1 % des aménagements conduisent à des fouilles. N'est-ce pas révélateur du peu de cas que font les pouvoirs publics de l'archéologie préventive ?
J-P. J. Les chiffres peuvent paraître faibles, mais les services de l'État, qui prescrivent, font des choix scientifiques. Tous les projets ne nécessitent pas de recherches archéologiques. Chaque site doit apporter des informations novatrices. Il faut trouver un équilibre entre les exigences scientifiques et les impératifs financiers. La France a beaucoup évolué. Outre la création significative de l'Inrap en 2001, la préoccupation de l'archéologie…