Pour beaucoup éprouvées par la crise sanitaire, les galeries françaises accusent, selon le rapport Art Basel/UBS, une perte de 32 % de leur chiffre d'affaires cette année. Certaines pourraient même se voir contraintes de fermer définitivement leurs portes si la situation ne s'améliorait pas dans les mois à venir. Dans un tel contexte, la 6e édition d'« Un Dimanche à la galerie », le 13 septembre, devrait avoir un écho particulier. Pour les quelque 166 galeries mobilisées, à Paris et en région, l'édition 2020 pourrait, en effet, être l'occasion de renouer avec un public large et de souligner, encore, leur volonté de poursuivre leur travail d'accompagnement des artistes. Depuis l'année dernière, l'événement, fondé par le Comité professionnel des galeries d'art, s'est étendu aux galeries implantées en région, qui ont largement répondu présentes : dimanche, la galerie Oniris (Rennes) présentera un solo show de Claude Viallat tandis que la Stéfanoise Ceysson-Bénétière expose l'artiste coréen Nam Tchun-Mo et que la Clermontoise Claire Gastaud a prolongé un group show jusqu'à ce jour. À Paris, les galeries du Marais seront ouvertes (Papillon, Anne-Sarah Bénichou, Antoine Lévi, fraîchement implanté dans le quartier, Les Filles du Calvaire, Backslash, Valérie Cetraro, Jérôme Poggi...), comme celles de Saint-Germain-des-Prés (Vallois, Loevenbruck, Eric Mouchet...), Romainville (Air de Paris, In Situ...), et des 13e (Laurent Godin) et 19e (Salle Principale) arrondissements.
« Un Dimanche à la galerie » : une édition post-confinement attendue
Courtesy galerie In Situ/Fabienne Leclerc.
