« Faire de la ville un terrain de jeu », ainsi Stefano Stoll, le directeur de la Biennale Images, à la manœuvre depuis 2008, résume les ambitions de ce festival suisse au budget de 1,8 million d’euros, entièrement gratuit. Particularité : la moitié des 49 projets est en extérieur. Car ici on dit rarement exposition, on emploie plutôt le mot « projet » qui caractérise bien une autre spécificité de cette manifestation, le sur mesure. Ainsi, un projet, cela peut être une bâche de 500 m2 de Jeff Mermelstein, de Stephen Gill, Stephen Shore ou encore de Batia Suter – épousant parfaitement la forme d’une façade qui happe votre regard au détour d’une rue. Cela peut aussi être une vidéo sur un écran de 5 x 5 mètres de Refik Anadol installée dans une église ou encore une installation de Juno Calypso présentée dans un sous-sol.…
La biennale de Vevey joue l'air libre
Alors que les festivals n'ont pas le vent en poupe, le rendez-vous photographique du lac Léman tire sa force de sa dimension urbaine.