Le Quotidien de l'Art

Le CNAP entre urgence et projets à long terme

Le CNAP entre urgence et projets à long terme
Béatrice Salmon, directrice du CNAP.
Photo Steve Murez 2020.

Dépositaire de la collection d’art de l’État depuis plus de deux siècles, le Centre national des arts plastiques, mal connu du grand public, est en première ligne dans les mesures de soutien du ministère aux artistes. Tout en espérant ne pas trop repousser son programme de développement.

Lorsque Franck Riester a annoncé son programme de soutien de 22 millions d’euros au secteur culturel (plutôt timide par rapport à des pays proches et amené à être prochainement réévalué), le montant dédié aux arts plastiques – soit seulement 2 millions d’euros (voir QDA du 19 mars) – a été confié pour la plus grosse part (1,2 million d’euros) au CNAP, le reste relevant de la Direction générale à la création artistique en lien avec les DRAC.

1,2 million d'euros face au coronavirus

Comment se décompose cette somme ? « Une première tranche de 500 000 euros compense les manques à gagner en termes de rémunération des artistes et des indépendants qui gravitent autour comme les commissaires et les critiques, explique Béatrice Salmon, directrice de l’institution depuis six mois (voir QDA du 4 novembre dernier). Cette aide peut s’élever à 2500 euros par bénéficiaire. Une deuxième tranche de 600 000 euros est destinée à un programme d’acquisition exceptionnel d’œuvres d’artistes de la scène française auprès de galeries ayant vu leur…

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Article issu de l'édition N°1933