Le Quotidien de l'Art

Comment les FRAC font front

Comment les FRAC font front
Frac Rouen.
Photo Marc Domage.

À 16 h, le 13 mars dernier, sur le modèle italien, toutes les institutions culturelles en France étaient invitées à limiter drastiquement leurs activités. Confinés comme les autres, les 23 Fonds régionaux d'art contemporain ont des problématiques diverses, mais peuvent jouer sur une mutualisation partielle. 

Tout s'est passé très vite, reconnaissent-ils d'une même voix. « Nous n'avions pas imaginé basculer en l'espace de 48 heures sur une organisation à distance, en rangs dispersés », se souvient Pascal Neveux, directeur du Frac PACA. Chaque établissement a dû réorganiser et repenser son fonctionnement interne. Pourtant, les 23 Frac se sont rapidement concertés sur leur réseau de coordination, Platform. Malgré la diversité de leurs structures (le Frac PACA administre 32 personnes, contre 9 pour le Frac Normandie Rouen), ils ont souhaité maintenir leurs activités. « Nous nous sommes posés collectivement la question de la pertinence du recours au chômage partiel », affirme Julie Binet, secrétaire générale de Platform. Financés d'une part par le ministère de la Culture et d'autre part par leur conseil régional respectif, les Frac n'ont pas voulu prétendre à une quelconque compensation financière émanant de l'État. « Nous n'avons pas de pertes de chiffre d'affaires à déplorer à proprement parler, c'est pourquoi nous ne demanderons aucune aide supplémentaire. Il y a…

Comment les FRAC font front
Comment les FRAC font front

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

À lire aussi


The Pill, l'express Istanbul-Paris
Article abonné

La galerie Miyu et le FRAC Picardie lancent une résidence sur l'animation
Article abonné

Édition N°2932 / 14 novembre 2024

37

Les propositions pour l'avenir des FRAC

Par Jade Pillaudin

Article issu de l'édition N°1923