« C’est un moment important pour la région, enthousiasmant et témoignant de cette réussite emblématique de la politique publique de décentralisation culturelle menée depuis 50 ans, une politique partagée entre l’État et la Région Nouvelle-Aquitaine », déclarait son président, Alain Rousset, ce mardi 20 mai. L’inauguration du nouvel écrin du FRAC-Arthothèque Nouvelle-Aquitaine était attendue par le public – comme l’attestent les 4 624 personnes venues les cinq premiers jours – et par les équipes de l’institution installée dans la galerie des Coopérateurs en 1991, puis nomade depuis 2018. Aujourd’hui dans la rue Charles-Michels (baptisée « rue de la soif » par les Limougeauds), en plein centre-ville piéton et en face de la Maison du peuple (siège fondateur de la CGT), il a été pensé pour attirer de nouveaux publics et être « une maison placée sous le signe de la convivialité plutôt qu’un “FRAC-musée” », ambitionne sa directrice, Catherine Texier. Pour cela, elle met « l’accent sur l’idée de liberté, tout en supprimant les codes des musées ».
Une façade connectée
Pas de billetterie, puisque l’accès est gratuit avec une participation libre à la sortie – parmi les 22 FRAC, seuls huit sont payants –, et un accueil donnant directement sur un café-lecture. « On peut se donner rendez-vous avec des amis, aller voir, si on le souhaite, une seule œuvre et revenir un autre jour », poursuit Catherine Texier. La façade classique en granite fonctionne comme un sémaphore, connectée et habillée de plusieurs panneaux de leds animés de l’œuvre Mille côtes de l’artiste japonais Takao Minami. « Il s’agit de ma première…
