Le jour même de sa fermeture face à l’avancée du coronavirus, mercredi dernier, le British Museum a dévoilé le nombre de « trésors » mis au jour en Grande-Bretagne en 2019. On classe sous ce nom les objets en or et argent et les ensembles de monnaies de plus de 300 ans d’âge, ainsi que les artefacts en métal de la préhistoire. Au nombre de 1311, ils ne représentent qu’une petite partie des 81 602 trouvailles de l’année, généralement réalisées par des archéologues amateurs armés de détecteurs de métaux. En font partie une broche médiévale trouvée dans le Norfolk (le comté le plus productif) ou un rarissime anneau de bras de l’Âge de fer. Selon le Treasure Act de 1996, les « détectoristes » sont autorisés à s’adonner à leur passion, mais doivent signaler leurs découvertes à l’administration et les soumettre aux musées pour éventuelle acquisition. Ce système géré par le British Museum a permis, selon les autorités, de faire entrer dans les collections des pièces majeures et d’éviter les trafics. Près de 1,5 million d’objets sont recensés sur le site internet de ce Portable Antiquities Scheme, qui constitue une étonnante base de données des 20 dernières années.
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