« Quand nous portions le nom de Cité de l’Immigration, deux mots qui, accolés, semblent n’avoir qu’un sens unique, beaucoup de gens venaient chercher chez nous des permis de séjour », explique, amusée, Mercedes Erra. Présidente depuis une décennie du conseil d’administration du Musée national de l’Histoire de l’Immigration (et depuis huit ans de celui du Palais de la Porte dorée), elle a poussé au changement de nom mais aussi à l’élargissement de la mission de l’établissement. « Ce musée est un combat. Il doit faire du bien à la France, rappeler que c'est un pays accueillant et qu'elle doit le rester. Notre objectif est de dire la vérité et d’inventer de nouvelles façons de raconter l’immigration. En respectant les aspects historiques mais en convoquant d’autres disciplines, comme l’art, la sociologie, l’ethnologie. »
525 000 entrées
En réalité, il n’y a pas qu’un musée dans ce bâtiment voulu par Lyautey à la gloire de la France d’outre-mer, avec ses beaux reliefs de Janniot. Le Palais de la Porte Dorée regroupe un musée, un monument historique et un aquarium. Faire marcher de concert ces trois réalités…