Le Quotidien de l'Art

Guillaume Pinard / Edward Hopper : « Je suis aussi paradoxalement bavard, fragmenté, ambivalent »

Guillaume Pinard / Edward Hopper : « Je suis aussi paradoxalement bavard, fragmenté, ambivalent »
Edward Hopper, Gas, 1940, huile sur toile, The Museum of Modern Art, New York.
© 2019 Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence.

Des teintes tranchées, des figures énigmatiques, un malaise ambiant et un certain silence bruyant nous ont semblés permettre de rapprocher l'œuvre d'Edward Hopper de celle de Guillaume Pinard. À l'occasion de l'exposition que la Fondation Beyeler lui consacre jusqu'au 17 mai, nous avons demandé à l'artiste français d'évoquer son rapport au peintre américain.

Vous avez attiré mon attention sur le lien que mon travail entretiendrait avec celui d'Edward Hopper. Avant cette interpellation, ce peintre semblait loin de mes préoccupations, si bien que je ne l'avais jamais invité dans mon travail, ni n'avais sérieusement étudié ses motivations. Hopper appartient à une caste très restreinte de peintres, dont les œuvres sont devenues des clichés populaires, des matrices à cartes postales et à posters. Il a suscité tant de commentaires plus ou moins instruits qu'il est très difficile de naviguer dans ce brouillard et d'entrer en contact avec son œuvre sans avoir le sentiment de remâcher des banalités.

Mais ce tissu trop repassé m'attire et…

Guillaume Pinard / Edward Hopper : « <em>Je suis aussi paradoxalement bavard, fragmenté, ambivalent </em>»
Guillaume Pinard / Edward Hopper : « <em>Je suis aussi paradoxalement bavard, fragmenté, ambivalent </em>»

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Article issu de l'édition N°1887