« Le MONA est-il la plaisanterie la plus chère au monde ? », s’interrogeait l’Irish Times en 2014, évoquant un sentiment « jubilatoire, l’irrévérence et parfois la puérilité » à la visite de ce trublion de la culture australienne. On y admire des œuvres par milliers, mais on peut également y dormir, s’y marier dans une chapelle profane de Wim Delvoye ou faire exposer ses cendres dans une urne dessinée par Julia DeVille, à condition de souscrire à l’Eternity Membership. Le collectionneur David Walsh, Tasmanien qui aurait fait fortune en créant des algorithmes capables de déjouer les casinos et jeux en ligne, a le goût des paris risqués. « Si nous avions ouvert à Melbourne, les gens seraient venus faire un tour rapide. Mais comme ils font l’effort de venir jusqu’ici, les visiteurs restent en moyenne 3 à 4 heures. » Voire plusieurs jours ou l’éternité, comme on l’a vu.
Un spa signé Marina Abramović
On peut y accéder par la route, mais le musée a été conçu pour être découvert depuis l’eau. Au détour d’un bras de terre, le…