Après une année 2018 record, la maison vient de présenter ses chiffres 2019, qui accusent une légère baisse du total de ses ventes : 908 millions de dollars, contre 916 millions, dans un contexte global difficile. Si la société, possédée par le géant du luxe russe Mercury, se maintient peu ou prou, c’est grâce à la progression continue de ses ventes privées, qui montent à 172 millions de dollars (+ 34 % cette année, + 46 % en 2018). Autres succès, celui des ventes en ligne (+ 50 %), et des ventes en Asie (+ 28 %), un tournant que prennent également les autres grandes maisons internationales. Si Phillips reste encore loin derrière Christie’s et Sotheby’s, qui totalisaient chacune plus de 4 milliards de dollars en 2018 (et n’ont pas dévoilé leurs bilans 2019), la société a connu une progression spectaculaire depuis l’arrivée d’Ed Dolman en 2014, et la mise en place de sa stratégie payante de se recentrer sur les ventes des XXe et XXIe siècles, de s’appuyer sur l’Asie et de développer le marché moyen, délaissé par ses rivales.
Le chiffre du jour