Le Quotidien de l'Art

Avec Zineb Sedira, le débat postcolonial au Pavillon français

Avec Zineb Sedira, le débat postcolonial au Pavillon français
Le pavillon de la France, Biennale de Venise 2019.
Photo Jean-Pierre Dalbéra.

L’artiste franco-algérienne, installée à Londres (comme la précédente, Laure Prouvost), a été le choix du comité de sélection pour le Pavillon français de la prochaine Biennale de Venise : c’est un tournant qui reconnaît la nécessité de se confronter à l’héritage toujours brûlant de la colonisation. 

Son film le plus célèbre, Mother Tongue (2002), l’un des premiers, reste un condensé de son travail. Sur un premier écran, Zineb Sedira échange avec sa mère algérienne sur certains détails de sa jeunesse ; sur un deuxième, elle répond aux questions de sa fille élevée en Angleterre ; tandis que sur un troisième, grand-mère et petite-fille se font face en silence, traduisant l’impuissance à communiquer et la déchirure intergénérationnelle de la diaspora. Zineb Sedira, 56 ans, sera la quatrième femme à représenter la France à la Biennale de Venise (créée en 1895), et la première artiste issue d’une histoire coloniale qui marque encore profondément la société française. 

Alger-Genevilliers-Londres

Née à Paris de parents algériens qui migrent de Bordj Bou Arreridj…

Avec Zineb Sedira, le débat postcolonial au Pavillon français
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