C’est sous les ors du Grand Salon du musée d’Orsay que « Normandie impressionniste » 2020 a été présenté avant-hier. Une raison évidente à cela : si le musée est le conservatoire de la peinture impressionniste, il est aussi, comme l’a rappelé sa présidente, Laurence des Cars, « un établissement national et non pas parisien », qui s’engage dans cette opération en prêtant 65 œuvres à 7 institutions différentes.
5 millions d’argent public
La périodicité irrégulière de la manifestation – 2010, 2013, 2016, puis 2020 pour une formule renouvelée – souligne la complexité de la machinerie. Pour cette édition placée sous l’intitulé « La couleur au jour le jour » par le commissaire Philippe Piguet, ce sont 35 collectivités qui ont été réunies au sein d’un GIP (Groupement d’intérêt public) qui est un vrai mille-feuille. Y voisinent la région, deux départements, deux métropoles (Rouen Normandie, Le Havre Seine), une communauté urbaine (Caen), trois villes (Rouen, Caen, Le Havre)…