Après ses deux mandats complets de trois ans et un troisième écourté d’une année, on sait déjà, dans une élection au scrutin de liste à un tour et à la majorité relative, qui lui succèdera : Marion Papillon, vice-présidente (avec David Fleiss) depuis cinq ans, à la tête de la seule liste inscrite. En 8 ans, le périmètre de l’organisation professionnelle a largement changé. Elle comptait 170 galeries en 2011, 285 aujourd’hui. Cette évolution n’a pas été linéaire puisque quelque 70 galeries ont quitté le CPGA pendant cette période tandis que près de 200 nouvelles s’y sont affiliées. Leur sociologie s’est aussi modifiée, tirant beaucoup plus vers l’art contemporain qu’autrefois, au détriment de l’art moderne ou du mobilier 1900 tandis qu’une chose ne change pas : Paris concentre 90% des adhérents. Le président sortant peut se targuer d’un bon bilan numérique (et donc de moyens accrus pour le CPGA, avec quelque 300 000 euros de budget annuel) mais aussi d’avoir fait bouger les lignes sur un certain nombre de points cruciaux. « L’évolution du CPGA a consisté à rendre la…
Bilan de la présidence Vallois
Georges-Philippe Vallois quitte ce mardi la présidence du Comité professionnel des galeries d’art qu’il occupe depuis 2011. S’il a dynamisé le syndicat, la lenteur des négociations avec les pouvoirs publics laisse de nombreux dossiers en suspens.