Le malaise était palpable. Un mois après l’incendie de Notre-Dame, la Fondation du Patrimoine clôturait sa souscription nationale riche de 218 millions d’euros. Tandis que l’archevêché fulminait, le ministre de la Culture Franck Riester dénonçait une décision unilatérale. La montée en puissance opérationnelle et médiatique de l’organisme depuis l’instauration de la mission Bern en 2018 faisait oublier au plus haut niveau de l’État que cet acteur est bien un partenaire reconnu d’utilité publique mais de droit privé, dont les statuts le destinent à la collecte de fonds pour le patrimoine non protégé, et non les monuments historiques classés de l’État.
Resserrement du conseil d'administration
Dans le sillage de l’action gouvernementale en faveur de…