Fruit du partenariat pluriannuel entre la Fondation du patrimoine, le ministère de la Culture et la Française des jeux, la Mission Patrimoine, aussi nommée Mission Bern – le journaliste et animateur assure la présidence du comité de sélection des 18 lieux phares – fait, année après année, l’objet de demandes toujours plus nombreuses : rien que pour l'édition 2024, plus de 790 sites en péril ont été signalés par des particuliers, des associations ou des collectivités sur le site www.missionbern.fr. Au total, 3 600 candidatures ont été déposées depuis 2017, preuve de l'intérêt grandissant des Français pour la préservation du patrimoine, en particulier celui des territoires ruraux et semi-ruraux. Cette année encore, la révélation des sites régionaux précède l'annonce des 100 sites départementaux, qui aura lieu début septembre, en amont des Journées du patrimoine et du lancement du Loto du patrimoine. Les sommes injectées dans les chantiers lauréats approchent aujourd'hui les 300 millions d'euros : en sept ans, 280 millions d’euros ont permis de voler au secours de 860 sites de métropole et d'outre-mer, protégés (44 %) ou non (56 %), régionaux (125) ou départementaux (735). Quelque 155 millions d’euros proviennent du Loto du patrimoine et de son jeu à gratter illiko, 88 millions sont issus de crédits dégelés attribués par le ministère de la Culture aux projets portant sur des monuments historiques, et 35 millions ont été collectés par la Fondation du patrimoine, provenant de mécénats d’entreprises, de dons de particuliers et de ses ressources propres. En 2023, l'État avait versé à la Fondation du patrimoine…
La mission Bern 2024 se met à l'heure olympique
Une piscine des années 1950, un beffroi occitan, une ancienne usine à peignes... Pour sa septième année, le dispositif de sauvegarde du patrimoine en péril affiche une sélection hétéroclite de 18 lieux emblématiques régionaux, dans laquelle les sites sportifs et industriels côtoient les traditionnels châteaux, églises et musées.