Plusieurs collectifs de travailleurs et travailleuses de l'art (dont La Buse, La Permanence, La part des femmes, Économie solidaire de l'art, documentations.art, Wages For Wages Against ou Décoloniser les arts) ont lancé jeudi 28 novembre un appel au salarié.e.s (du public ou du privé), artistes, étudiant.e.s ou free-lance du secteur artistique à se joindre à la grève générale du 5 décembre prochain, annoncée par de nombreux syndicats et associations contestant notamment la réforme des retraites. Disponible sur artengreve.com, le tract, qui rappelle que « pour des raisons historiques, les artistes sont malheureusement à l’avant-garde de l’absence de protection sociale », affirme que « l’art rejoint (enfin) la mobilisation » et appelle à un rassemblement le 5 décembre à 14h à Paris devant la gare de l'Est. De l'autre côté de la Manche, les professeurs du Courtauld Institute et d'une soixantaine d'écoles d'art (dont le Goldsmiths College, le University College de Londres ou la Glasgow School of Art) sont en grève depuis lundi, réclamant notamment des hausses de salaires. Au MOCA de Los Angeles, les employé.e.s ont décidé de se syndiquer auprès de l'American Federation of State, County and Municipal Employees (AFSCME), qui compte 1,4 millions de membres – suivant les exemples des salarié.e.s du Guggenheim Museum et du New Museum de New York, qui après avoir menacé de faire grève, ont obtenu des augmentations de salaire de 8 % en moyenne.
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