Quel bilan tirez-vous de dix ans à la tête de l'institution que vous avez quittée le 1er novembre ?
Je suis arrivé dans des conditions assez dramatiques, puisque c’était suite à une rupture de confiance entre mon magistrat et mon prédécesseur. Je me suis employé à faire retrouver au musée une stabilité et à le moderniser, en me focalisant surtout sur les nouveaux métiers qui manquaient, notamment la médiation culturelle. Il fallait également le préparer à son avenir, en pilotant son projet de rénovation et d'extension. Je dis toujours que j'ai voulu être un directeur-bâtisseur, mais que j’ai fini par…