Qu’est-ce qui vous a incité à soutenir la Luxembourg Art Week dès son lancement en 2015 ?
Quand le projet nous a été présenté, nous avons pressenti un énorme potentiel. En réunissant de nombreux acteurs autour d’un objectif commun, il allait permettre des effets de synergie inédits. Par ailleurs, il venait combler un vide entre le milieu institutionnel ou associatif et le milieu privé. En cela, il rejoignait l’une de mes préoccupations en tant que ministre de la Culture : rapprocher tous les secteurs pour faire du Luxembourg un centre de compétences globales dans le domaine de l’art.
Le succès populaire de la Luxembourg Art Week vous a-t-il surpris ?
À vrai dire, il a dépassé nos espérances. Cela prouve qu’il y a une vraie demande de la part du public. C’est d’ailleurs dans cette optique que j’ai proposé, dès 2016, la création d’une section (« Take Off ») pour associations et collectifs d’artistes proposant des œuvres à des prix abordables.
La Luxembourg Art Week peut-elle jouer un rôle dans la perception du Luxembourg à l’étranger ?
La tenue d’un événement d’une telle envergure ne peut que renforcer la perception du Luxembourg à l’étranger. Les exposants venus des quatre coins de l’Europe, les visiteurs étrangers, mais aussi les collectionneurs invités par la foire sont un formidable relais de communication en ce sens.