Lorsque le galeriste Alex Reding a l'idée de donner au Luxembourg son salon d'art, le pari n'est pas gagné. La petite nation concentre certes une belle richesse, mais l'offre culturelle laisse encore à désirer. « Notre défi était d'amener les galeristes à nos collectionneurs. On a commencé petit, mais aujourd'hui, la fierté des Luxembourgeois d'avoir leur propre foire est grande », explique son fondateur et directeur. Passé de 15 galeries lors de la première édition en 2015 à 36 en 2016, puis, petit à petit, à 80 en 2019, le salon maintient depuis sa vitesse de croisière, sans se reposer sur ses lauriers. Avec un taux de renouvellement de 30 %, il compte quelques enseignes fidèles et un tiers de nouveaux venus afin de continuer à « développer une offre pour tous les goûts et tous les profils », précise Alex Reding. Avec 130 000 habitants, Luxembourg-ville est dix fois moins peuplée que le Grand Paris - mais tout aussi riche en nationalités. Au dîner des collectionneurs, qui s'est…
Luxembourg Art Week, l'appel du Nord-Est
Lentement mais sûrement, sans forcer sur les prix, la foire à l'ambiance conviviale s'est ancrée dans le paysage culturel du Grand-Duché et des régions frontalières.