Le Quotidien de l'Art

Le casse-tête du marché de l'art italien

Le casse-tête du marché de l'art italien
Emiliano Maggi et Matteo Nasini exposés au stand de la galerie Operativa, section « dialogue », Artissima, International Fair of Contemporary Art, du 1er au 3 novembre 2019, Turin.


Photo Perottino–Piva–Bottallo/Artissima.

Alors que la foire turinoise Artissima affichait la semaine passée une grande diversité, retour sur la complexité des enjeux du marché de l'art transalpin.

Avec un nombre restreint de galeries et un volume de ventes aux enchères réduit par rapport à la France ou la Grande-Bretagne, l'Italie fait figure de joueuse mineure dans l'échiquier du marché de l'art européen – et plus encore du marché mondial, dont elle ne partage qu'1,3 % des bénéfices, selon le rapport annuel publié en 2018 par Art Basel. Pourtant, les signes économiques sont au vert. Le chiffre d'affaires des maisons de ventes italiennes était en hausse de 3,3 % au premier semestre 2019. Mariolina Bassetti, chez Christie’s Italie, explique qu'il y a « un marché moyen très dynamique avec des œuvres de qualité et une typologie de collectionneurs très haut de gamme, très cultivés ». « Une manière de collectionner réfléchie », selon Fabrizio Padovani, directeur de la galerie P420 à Bologne. De son côté, Michele Casamonti, fondateur de la galerie Tornabuoni, note chez les collectionneurs transalpins « un fort attachement à la tradition artistique italienne, qui est toujours présente dans leurs collections ». Mariolina Bassetti poursuit : « Le nombre d'acheteurs étrangers dans les enchères italiennes a augmenté. Par rapport à d’autres pays, le marché italien est…

Le casse-tête du marché de l'art italien
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Article issu de l'édition N°1828