« Le récolement n'est pas une fin en soi », indiquait Bruno Saunier, sous-directeur des collections au service des musées de France, lors de la journée nationale sur le récolement décennal dans les musées, lundi 17 décembre à la Bibliothèque nationale de France, à Paris. Tel un leitmotiv, cette phrase constitua la base de nombreuses réflexions sur les raisons et les objectifs d'une telle procédure, déclarée obligatoire par un arrêté du 25 mai 2004.
« Au delà de l'inventaire, cette mesure vise à repenser la gestion des collections », explique Marie-Christine Labourdette, directrice des musées de France. En écho, Jacques Sallois, président de la commission de récolement des dépôts d'oeuvres d'art, a déclaré que « les textes juridiques ne sont pas conçus pour les dix années à…