C’est sans doute l’une des foires les plus internationales du monde : Artissima, qui se tient à Turin sur une période resserrée (3 jours d’ouverture au public, du 1er au 3 novembre) accueille 208 galeries de 43 pays différents (dont l’Iran, le Liban, le Zimbabwe, la Slovaquie, la Serbie, le Pérou…). Maintenant un prix d’entrée relativement bas (18 euros) par rapport à ses concurrentes, elle bénéficie d’une forte fréquentation (55 000 entrées en 2018). Sur le thème général « Désir/Censure », la délégation française (11 galeries) est la 4e par ordre d’importance, derrière les amphitryons italiens (79), les Allemands (14) et les Espagnols (13). Pour Irene Varano, directrice de la galerie Florence Loewy, à sa 2e participation, l’intérêt de la foire repose notamment sur « les choix curatoriaux des sections dédiées (Dialogue, Back to the Future…) qui s'ajoutent à la section principale qui est toujours d'un très bon niveau. On peut voir des galeries plus jeunes avec des stands et des propositions plus audacieuses car les prix sont raisonnables ». Le lien avec la ville étant organique (Artissima appartient à Torino Musei), les acteurs culturels sont sollicités : « La foire fait l'effort de mettre en relation les exposants étrangers avec les institutions locales et cela est un plus. »
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