Nouveauté de cette édition, des acteurs de Drouot côtoient les galeries sous la voûte du Grand Palais. L’illustration d’un antagonisme désormais dépassé ? « Nous avons un intérêt commun à défendre la place de Paris et ne pas mettre en opposition marchands et maisons de ventes. Ces rapports transversaux font notre force », répond Mathias Ary Jan, maître d’œuvre de la Biennale. L’hôtel des ventes dévoile en avant-première les temps forts de son programme du semestre à travers une sélection d’une cinquantaine de pièces prestigieuses. « Livres et manuscrits, tableaux anciens et modernes, sculptures, art précolombien, d’Afrique ou encore d’Océanie reflèteront la vitalité qui règne à Drouot », précise Alexandre Giquello, président de Drouot Patrimoine. Parmi les pièces présentées figurent Artificiali Perspectiva – premier traité de la perspective imprimé en Europe, de Jean Pèlerin, dit Viator, dispersé par Pierre Bergé – Precision Bombing, une toile de Banksy proposée par Digard Auction, une sculpture aztèque en pierre volcanique de la déesse Coatlicue, vendue par Millon ou encore Le Jardin de Maubuisson, l'Hermitage, Pontoise de Pissarro prévu chez Ader.
Drouot, une première à la Biennale
L’hôtel des ventes parisiens a son propre stand : un best of des enchères à venir.