Il ne s’agit pas seulement de l’audace du projet – proposer des performances à l’acquisition –, mais aussi de la manière d’envisager le rôle des foires dans un débat plus large sur la rémunération des artistes, la durabilité des carrières professionnelles, la sustentabilité de l’écosystème de l’art et des nouvelles économies de production des œuvres. La foire établit le constat que « rares sont les artistes qui peuvent tirer un revenu » de ces œuvres, et cherche à « faire évoluer les perspectives, les consciences, engager une réflexion et stimuler l’acquisition d’œuvres performatives ». En intégrant un département juridique, elle cherche à définir des protocoles réunissant les conditions pour la vente et la réactivation des performances, résonnant avec le titre de cette édition,…
Peut-on acheter et vendre une performance ?
La foire A Performance Affair, qui s’est tenue pour la deuxième fois à Bruxelles du 5 au 8 septembre, organisée par Liv Vaisberg et Will Kerr, serait-elle en train de définir un modèle pour le secteur marchand ?