Impossible désormais de buller sans une dose d’art. Suivant la transhumance de leurs clients, les galeries les escortent l’hiver dans les stations huppées de Gstaad ou Saint-Moritz en Suisse, l’été dans les resorts cossus de la Méditerranée. Normal : les collectionneurs ne sont jamais aussi prêts à ouvrir leurs yeux, leurs oreilles et leurs portefeuilles que dans le contexte de leurs vacances. « Ils adorent sortir des réceptions mondaines et des sentiers battus des lieux historiques, confie Bernard Utudjian, à l’initiative en 2010 de l’opération Une partie de campagne. On s’est rendu compte qu’une rencontre avec un artiste en bord de plage ou de port pour échanger sur son travail était le meilleur des endroits, la sincérité…
Galeries : un pari de campagne
Après les galeries les pieds dans l’eau, place aux enseignes bucoliques. Leur objectif ? Appâter et fidéliser les collectionneurs en leur offrant une expérience globale hors des sentiers battus.