Trois salles, trois ambiances. Se superposant sur trois étages, les expositions de la Friche la Belle de Mai, à Marseille, font passer d’un état, d'une couleur, d’un être à l’autre, assumant chacune l’impermanence des certitudes et l’ouverture à soi et à autrui. Pour « Ooloi », Paul Maheke s’inspire d’un personnage de la trilogie éponyme d’Octavia Butler, figure fluide d’un troisième sexe, pour imaginer une subjectivité supra-humaine. Cheminant entre des rideaux rouges flottants, qui par leur juxtaposition ou les variations d’éclairage virent du translucide à l'opaque, les visiteurs sont invités à réévaluer à chaque…