Quel outil serait capable de créer un écosystème artistique dans une ville hors des mégapoles, et de générer des synergies entre artistes, institutions et collectionneurs ? « Qu’est-ce qu’une institution d’art du XXIe siècle ? Avec le maire de Montpellier, Philippe Saurel, nous avons réfléchi à une institution horizontale, envisagée comme un générateur d’énergies, qui va de la formation (l’école des Beaux-Arts) à la production et l’exposition (La Panacée) jusqu’à la réinvention d’un musée sans collection (l’Hôtel des Collections) », affirme Nicolas Bourriaud, le directeur de cet établissement public, appelé MOCO (Montpellier Contemporain), reconnaissant que le chaînon manquant reste la résidence, dans une ville qui ne possède pas le vivier d’artistes installés chez sa voisine Marseille.
Une dynamique de territoire
Décidé à ne pas chercher à reproduire d’effet centralisateur, c’est son nouveau combat : une approche collaborative, inscrite dans la dynamique d’un…