À Paris, les musées monographiques ne manquent pas : Picasso, Rodin, Bourdelle, Zadkine, Gustave Moreau, Balzac ou Victor Hugo... Pour l’Institut Giacometti, qui a ouvert ses portes voilà un an, le 21 juin 2018, dans l’ancien atelier du décorateur Paul Follot, rien n’était gagné. Sans tapage ni blockbuster, grâce à un bouche-à-oreille efficace, ce magnifique écrin a pourtant trouvé ses marques, à l’intersection entre l’art moderne et contemporain. « J’imaginais bien que ce lieu singulier attirerait l’attention, confie sa directrice, Catherine Grenier, mais je ne m’attendais pas à un accueil international avec des grands articles dans le Guardian ou le New York Times, ça a dépassé nos attentes. »
Cette réussite se juge d’abord en chiffres. En un an, malgré une jauge réduite à 40…