Narbonne, Toulouse, Avignon mais aussi Arles à quelques encablures : Nîmes inaugurait il y a tout juste un an son nouveau musée archéologique sur un territoire déjà bien identifié quant à son intérêt antique. Signature architecturale de l’agence Portzamparc, muséographie dynamique à grand renfort de multimédia, jardin public, restaurant haut de gamme et toit panoramique doivent servir le projet touristique global de la ville. « Nîmes est unique car nous possédons un monument romain essentiel, une architecture contemporaine assumée. On ne se démarque pas, on existe », nous explique Daniel-Jean Valade, adjoint au maire de Nîmes, en charge de la Culture. Avec 256 000 visiteurs (contre une moyenne de 150 000 au musée Arles Antique), le succès est indéniablement au rendez-vous. Succès que la municipalité explique par la souplesse du statut choisi : la peu répandue société publique locale (SPL).…
Musée de la Romanité, banc d'essai d'une nouvelle gestion
Alors que le musée nîmois souffle sa première bougie, une amorce de bilan peut être tirée de sa gestion bicéphale associant société publique locale et régie directe de son équipe scientifique. Modèle prometteur ou dévoiement des missions muséales ?