À l’automne dernier, pendant la FIAC, on a vu les Pénélope de Francisco Tropa, figures de l’attente sagement recueillies, danser dans les rayons du soleil balayant la rotonde du Petit Palais, à Paris. En 2018, au Grand Café de Saint-Nazaire, des alambics de cuivre faisaient goutter une eau précieuse sur un plateau doré surmonté de graines et cailloux déployés sur fond de paysages sérigraphiés, presque évanouis. Titre de l’œuvre : Danaé (du nom de la princesse que Zeus féconda d’une pluie d’or). On connaît également de l’artiste portugais des squelettes de bronze aux ossements disposés comme fortuitement suite à une découverte archéologique, ou encore des projections de lumières fantomatiques. À Bâle, la galerie Wolff présente dans la section Unlimited une pièce inédite, Pharmacie, machinerie cuivrée combinant horloge, eau et projection lumineuse. Un travail où la beauté de la forme semble résister au passage du temps.
1968 Born in Lisbon, Portugal
2011 Represents Portugal at the Venice Biennale
2019 Solo exhibition “The Pyrgus from Chaves”, Calouste Gulbenkian Museum, Lisbon